La logique de la philosophie et la doctrine des catégories : étude sur la forme logique et sa souveraineté

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 290 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782711615872

La logique de la philosophie et la doctrine des catégories

étude sur la forme logique et sa souveraineté

de

chez Vrin

Collection(s) : Bibliothèque des textes philosophiques

Paru le | Broché 290 pages

Etudiants

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traduit de l'allemand par Jean-François Courtine, Marc de Launay, Dominique Pradelle, Philippe Quesne


Quatrième de couverture

Formé par Windelband et Rickert, Lask prend ses distances dans cette étude, parue en 1911, avec la philosophie de la valeur, et s'il entend "réaliser" le kantisme, c'est en radicalisant de manière critique ce qu'il appelle la «thèse copernicienne» : la théorie de la connaissance de Kant est toute entière commandée par l'idée que les catégories seraient exclusivement celles de l'être (effectif) ; alors que Lask cherche à fonder une logique où ce qui relève de la validité - la démarche cognitive et la formation des catégories - doit aussi pouvoir être objet d'une connaissance. C'est ainsi que cette logique veut être proprement celle de la connaissance philosophique en acte. Cette entreprise implique une nouvelle théorie de l'objet qui, constitué par la relation indissoluble d'une forme et d'un matériau, est immanent au logos et coïncide avec la vérité. Ce n'est plus de la distinction entre sensible et suprasensible ou non sensible que part cette nouvelle logique, mais de la différence entre l'étant et ce qui est valant, sans admettre non plus une quelconque priorité de la valeur sur l'être, sans plus établir de hiérarchie entre le devoir-être et l'étant.

La théorie de la forme, toujours liée à un matériau, sans que forme ou matériau soient autre chose que des fonctions, toujours différenciées en fonction d'un matériau, a intéressé le jeune Heidegger, a joué un rôle formateur dans l'esthétique de Lukàcs, et représente sans doute la pointe la plus radicale de la révision du kantisme au début du XXe siècle.