Collection(s) : Vies minuscules
Paru le 30/04/2016 | Relié 31 pages
Une photographie représente une femme à sa fenêtre, baignée par une lumière pâle, dans une grande pièce nue. Natalia détourne la tête, de sorte qu'on ne voit pas son visage, mais sa chevelure seule. On ne sait pas si elle le dérobe délibérément ou si elle est saisie à l'instant où elle s'écarte de la fenêtre. Une inquiétude sourd de cette image et de son hors-champ. À partir de là, peut s'imaginer une histoire et s'élaborer une méditation sur la photographie et la mort.
Jean-Paul Engélibert enseigne la littérature comparée à l'université Bordeaux-Montaigne.