Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 317 pages
Poids : 358 g
Dimensions : 13cm X 21cm
EAN : 9782851972217
La lumière qui s'éteint
Quatrième de couverture
Une nuit, un incendie éclate dans une prestigieuse bibliothèque. Cesare, le bibliothécaire, qui s'y est attardé, se précipite dans le bureau du conservateur pour téléphoner aux pompiers. Il y découvre un jeune journaliste (Manuel) et un vénérable professeur, en compagnie de la belle assistante de celui-ci, complètement nue. Après l'avoir sauvée des flammes, Cesare apprendra qu'elle était le centre d'un rituel orgiaque : «adorer un organe sexuel féminin» pour déboucher sur des pratiques magiques. Transformé en héros malgré lui par la presse qui le harcèle, Cesare s'enfuit, mais il n'échappera pas aux journalistes. La police se perd en conjectures sur l'origine de l'incendie et son rapport éventuel avec l'orgie. Cesare se penche sur l'énigme et se demande s'il en a été complice sans le savoir. Sa raison résistera-t-elle aux mystères qu'il affronte, à la cécité qui le menace, à la tentation du suicide ? Le diabolique Manuel serait-il son double, sa face cachée ? Qui tuera qui ? Jekyll ou Hyde ?
Erotisme et magie noire, humour et symboles, dans un roman que Mircea Eliade appelait «fantastique et réel, joycien», probablement le plus moderne de ses livres. Mais également prémonitoire : «Mon propre drame, que je ne soupçonnais pas encore, mais que le «mystère» de La lumière qui s'éteint laissait déjà présager», a écrit Eliade dans ses Mémoires, en pensant à Maitreyi, son amour indien. Il pouvait encore moins soupçonner que, plus de cinquante ans après, l'incendie de sa bibliothèque à Chicago aurait sur lui des effets dont il ne se remettrait pas.