Collection(s) : Cent mille signes
Paru le 22/09/2015 | Cartonné 109 pages
Public motivé
texte établi et traduit de l'anglais par Celia Izoard
Les machines ressemblent à d'étranges créatures qui aspirent les matières premières, les digèrent et les recrachent sous forme de produit fini. Nous avons perdu la valeur que nous devrions avoir en tant qu'êtres humains. Nous sommes devenus leurs domestiques. J'ai souvent pensé que la machine était mon seigneur et maître, dont je devais peigner les cheveux. Il fallait que je passe le peigne ni trop vite ni trop lentement, afin de ne casser aucun cheveu, et le peigne ne devait pas tomber. Si je ne le faisais pas bien, j'étais élagué.