Collection(s) : L'art en bref
Paru le 01/11/2003 | Broché 90 pages
Tout public
L'empreinte négative de la main, posée sur les parois de la préhistoire, nous situe aux premiers temps de la peinture. Nous ne sommes pas confrontés à une quelconque redécouverte de formes archaïques, mais au mouvement par lequel s'instaure le recours à l'image. Cette trace rend visible la relation première de l'individu à la peinture. Il s'agit d'un geste dans l'image qui nous convie à repenser les implications plastiques du commencement. Quels effets de sens recouvre à sa création le signe de la main négative, dès lors qu'il instaure dans et par l'art un dialogue avec l'imaginaire, c'est-à-dire génère une activité de représentation ? A quelle source puise-t-on quand, par exemple, le signe de la main perdure dans nos outils informatiques comme emblème iconique d'une action immédiate et à distance ?
Artiste plasticien né en 1951, Guy Ibanez se consacre depuis 1979 à son activité de peintre. Cet essai, mené dans le cadre d'une réflexion universitaire, est l'occasion pour lui de repenser le rôle négatif du travail de la main.