Paru le 01/12/2005 | Broché 155 pages
Public motivé
«La Maison de Scheidegg aura été la dernière fondation du père Césaire Kayser. Il y avait eu les années glorieuses en Turquie avec la Mission d'Eski-Chéïr. Les hauts plateaux d'Asie Mineure ressemblaient alors assez bien aux contrées exotiques qui avaient peuplé les rêves de son enfance. [...]
Pourtant, c'est finalement Scheidegg qui représente l'aboutissement de son oeuvre de missionnaire combattant. Cette dernière cause méritait bien tous ses efforts. Quelles que fussent les difficultés initiales, le succès de cette entreprise avait la plus haute valeur symbolique : implanter l'Assomption et ses oeuvres missionnaires en terre allemande. Non plus seulement alsacienne, mais allemande. Et dans ce que l'Allemagne a de plus catholique. C'est-à-dire là-haut, dans ce petit village de Bavière, situé à 806 mètres d'altitude - comme le père Césaire aimait à le préciser.»
Alain Fleury est professeur de civilisation allemande à l'Université d'Orléans.
Après `La Croix' et l'Allemagne et Un Collège français en Bulgarie, La Maison de Scheidegg est le troisième ouvrage que l'auteur consacre à l'histoire des Assomptionnistes.
