Collection(s) : Etudes africaines
Paru le 15/11/2006 | Broché 209 pages
Public motivé
édition Groupe de recherche en études sémantiques et interprétation ; Département de langue et littérature française, Faculté des lettres et des sciences humaines, Université Marien Ngouabi
S'il existe un phénomène corrélatif à la pauvreté, c'est sans nul doute la marginalité qui touche de nombreux individus et groupes sociaux. Dans un pays du tiers monde où la misère gagne du terrain, le discours marginalisant se développe de façon souvent insidieuse avant de connaître des manifestations violentes. La marginalité concerne tout le monde ; d'où le sens de cette lecture plurielle. La somme critique présentée aborde la question en cinq volets. Les domaines de la littérature, de la linguistique, de la sociologie et de l'anthropologie, de la philosophie et de la psychologie, de la méthodologie sociolinguistique, de l'art plastique permettent aux treize auteurs de circonscrire et d'expliquer un concept complexe, diffus, fuyant et dramatiquement présent dans la société congolaise.
Autour de la réflexion d'Omer Massoumou, directeur du département de Langue et littérature françaises (LLF) et responsable du Groupe de recherche en études sémantiques et interprétation (Gresi) de l'Université Marien Ngouabi, ont été réunis les textes de quelques enseignants chercheurs : Alpha-Noël Malonga, Bellarmin Etienne Iloki, Bienvenu Boudimbou, Anatole Mbanga, Edouard Ngamountsika, Raphaël Mouandza, Alphonse Makaya, Jean-Pierre Missié, Yvon-Norbert Gambeg, Laurent Gankama, Victor Mboungou et d'un artiste peintre, Rémy Mongo-Etsion.
