Paru le 04/11/2013 | 207 pages
Tout public
Parfois la nuit les rugissements des lions de l’empereur me réveillent à Addis Ababales cris des hyènes à la recherche de charognes oubliées dans un coin de la ville parfois ce sont mes erreurs qui m’angoissent, me poursuivent jusque dans les plus sombres recoins de mes rêves que je préfère souriants Marguerite Andersen a huit ans quand Hitler prend le pouvoir, quinze quand la Seconde Guerre mondiale éclate, vingt au lendemain de l'armistice. Yeux baissés devant l'horreur, toute à sa soif de vivre, elle tourne fin 1946 le dos à cette Allemagne. Enceinte, elle suit en Tunisie l'amant français qui deviendra son premier mari. Ainsi s'amorce un parcours qui l'amènera, au fil de ses amours et de ses aventures, sur trois continents. Elle s'installe définitivement au Canada en 1958. Dans La mauvaise mère, Marguerite Andersen retrace les moments importants de sa vie. Une vie pleine, difficile, mouvementée. Ces « confessions » la révèlent en tant que mère de trois enfants, immigrante au Canada, universitaire, femme de carrière, pacifiste et écrivaine.
Nouvelliste, romancière, poète, essayiste, MARGUERITE ANDERSEN a publié une quinzaine d’ouvrages littéraires, dont «Le figuier sur le toit» (2009, Prix Trillium, Prix des lecteurs Radio-Canada), «Parallèles» (2004, finaliste, Prix du Gouverneur général) et «La soupe», (2000, Grand prix du Salon du livre de Toronto). Depuis 1998, elle est codirectrice de Virages, la nouvelle en revue. Femme cosmopolite, elle a vécu en Tunisie, en Angleterre, en Éthiopie, au Québec, aux Etats-Unis, en France et vit aujourd’hui à Toronto.