Collection(s) : Lettres d'ailleurs
Paru le 28/10/2004 | Broché 291 pages
traduit du danois par Nils Ahl
La petite ville ressemblait à tous les vieux bourgs danois et, comme souvent dans ces petites villes de campagne, au début du XXe siècle, en scandinavie, on y trouvait une grande piété et beaucoup de ragots...
«La méchanceté de la vie», roman sautillant et drôle est le premier volet, d'une saga satirique centrée sur la petite bourgade danoise de Gammelkobing «triffouillis les oies».
Gammelkobing et ses petites gens, avec la méchanceté de la vie (incarnée par le douanier), avec la force des légendes locales et de la piété bornée, avec les discours lénifiants du pasteur, les diatribes naïves du professeur et le gâtisme du conseiller... Et tout ce qui fait les réjouissants tableaux de cette fable féroce, nous tend un miroir entre grotesque et réalisme.
Gustav Wied, a délibérément choisi le parti de l'humour, et si la gravité n'est jamais absente du propos, il y a toujours l'espoir... l'espoir de transformer le quotidien en farce.
Gustav Wied (1858-1914) est un écrivain dont l'influence a été et est encore considérable. Un auteur contemporain comme Dan Turell le considérait comme son père en littérature. Avec cette distance ironique qui le caractérise, il a fait date dans l'histoire scandinave de la satire. «La Méchanceté de la vie» est la première traduction en français de Gustav Wied.