La mer, terreur et fascination : album de l'exposition

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 55 pages
Poids : 386 g
Dimensions : 24cm X 30cm
Date de parution :
EAN : 9782717723205

La mer, terreur et fascination

album de l'exposition

chez Bibliothèque nationale de France

Paru le | Broché 55 pages

Tout public

9.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Cet album, qui reprend des extraits du livre-catalogue de l'exposition «La mer. Terreur et fascination» retrace l'évolution au fil des siècles des représentations que l'homme s'est fait de la mer, à mesure qu'il la connaît, la nomme, tente de la dompter et de la maîtriser. Terra incognita pour l'Antiquité, elle est le royaume de Poséidon peuplé de monstres plus ou moins bienfaisants. Ce n'est qu'au Moyen Âge, avec la multiplication des voyages, que ses premiers contours sont dessinés et que les encyclopédistes médiévaux accumulent des données sur sa faune et sa flore. À l'époque moderne, la première traversée de l'Atlantique, la circumnavigation de Magellan et les débuts de l'exploration sous-marine révèlent une réalité bien plus terrifiante encore que tous les dangers imaginaires. La «conversion des regards», selon l'expression d'Alain Corbin, s'amorce à la fin du XVIIIe siècle, laissant place à la fascination romantique. La mer est toujours source d'inspiration et l'évolution scientifique révèle des trésors dont la richesse nourrit les oeuvres de Debussy et Berlioz ou du cinéma naissant.

Au XXe siècle, le règne de la connaissance semble s'installer : les fonds sont connus jusque dans leurs limites extrêmes et les théories de Platon sont revisitées par celle de la tectonique des plaques. La mer devient également le lieu d'une aventure individuelle poussée à son extrême, dont les vainqueurs sont de nouveaux héros. Elle n'en conserve pas moins sa capacité d'effrayer : elle est menacée par la pollution et le réchauffement de la planète, et c'est de son équilibre que dépend la survie de la Terre. Mais, lieu d'une nouvelle menace planétaire, elle est aussi celui de l'émerveillement permanent que suscite en nous la découverte des splendeurs des grandes profondeurs.