Serie : La méritocratie française : les élites françaises : essai critique. Vol 2
Collection(s) : Questions contemporaines
Paru le 26/03/2010 | Broché 183 pages
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Encore un livre sur la crise des élites en France ? Pour se convaincre que les élites françaises sont en crise il suffit de flâner dans les librairies, de se promener sur la Toile ou d'écouter les commentaires que l'économie mondiale chancelante suscite. Le thème, populaire, est fréquemment abordé par les médias. Il est davantage l'objet de reportages que d'analyses, de coups de projecteur que de réflexions. Plutôt que de reprendre le thème rebattu de la faillite des élites, l'auteur puise dans l'expérience d'une longue carrière les éléments d'une analyse approfondie de l'Excellence française. Quelles en sont la réalité, les limites, l'avenir ?
Physicien et ingénieur, l'auteur ne prétend pas répondre à toutes les interrogations que peut se poser le lecteur sur les élites françaises, mais cherche plutôt les causes profondes de nos échecs et les ingrédients de nos trop rares succès. Comprendre avant d'agir.
Les trois tomes de cet ouvrage sont préfacés respectivement par Thierry de Montbrial, Raymond Boudon, Jacques Lesourne.
Dans ce tome II, l'auteur examine les rapports entre la diversité des talents et le principe d'égalité, souligne le rôle des valeurs et montre comment les meilleurs, la plupart du temps issus du système méritocratique, acquièrent pouvoir, richesses, considération, et concourent, par conséquent, à définir les structures de la société française mais aussi à les rigidifier. Chemin faisant on avait précisé ce que signifie le succès ou l'échec des élites.
Maurice Bernard, ancien élève de l'École polytechnique, commence une carrière scientifique en 1953, au Centre national d'études des télécommunications. Il y développe les recherches sur les semi-conducteurs, les lasers et l'optique quantique. Nommé Directeur du Centre national des télécommunications en 1978, il devient en 1983 Directeur de l'enseignement et de la recherche à l'École polytechnique. Dans les années 1990, avant de prendre sa retraite, il est au Louvre Directeur du Laboratoire de recherche des musées de France.
