La mise à mort de la licorne : Dorothy Stratten (1960-1980)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 262 pages
Poids : 408 g
Dimensions : 16cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37797-049-0
EAN : 9782377970490

La mise à mort de la licorne

Dorothy Stratten (1960-1980)

de

chez GM éditions

Paru le | Broché 262 pages

Tout public

19.00 Indisponible

traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Alexandre Prouvèze


Quatrième de couverture

D'une beauté et d'une douceur incroyables, Dorothy Stratten rencontra son futur mari, Paul Snider, alors qu'elle n'avait que dix-huit ans et travaillait dans un fast-food. Peu après, Snider la poussa à poser pour le magazine Playboy et à s'envoler pour Hollywood et le fameux manoir d'Hugh Hefner - devenant ainsi son sésame pour une vie de luxure, de femmes et de glamour. Élue « playmate de l'année » de Playboy en 1980, Dorothy commençait à réussir en tant qu'actrice lorsqu'elle rencontra le cinéaste Peter Bogdanovich, avec lequel elle entama une histoire d'amour passionnée. À peine avaient-ils passé neuf mois ensemble que Dorothy fut torturée et assassinée par Paul Snider, qui se suicida ensuite.

Que s'est-il véritablement passé entre Peter Bogdanovich et Dorothy Stratten ? Entre Dorothy et Paul Snider ? Entre elle et Hugh Hefner ? Et entre Dorothy et tous ces hommes sans visages dont elle représentait le fantasme ultime ?

Peter Bogdanovich a passé plus de trois ans à enquêter et à écrire ce livre pour répondre à ces questions. En révélant ses conclusions, il retrace ici l'origine de la fascination de l'Amérique pour l'image de la girl-next-door devenue déesse de l'écran ou sex-symbol.

Comme Marilyn Monroe, Dorothy Stratten fut l'une de ces icônes. À travers son histoire, Bogdanovich expose la vacuité et, finalement, la violence qui sous-tend ce fantasme masculin, un fantasme propagé et reconduit, encore et encore, à la fois par Hollywood et par Playboy.

« La grande révolution sexuelle qui commença dans les années cinquante constituait en réalité une révolte des hommes contre les femmes : sous couvert de libéralisme et d'égalité, son véritable but était de multiplier les possibilités sexuelles pour les hommes. Les femmes passées à travers ce mouvement en portent encore les stigmates. La déclaration d'intention machiste du playboy lambda semblait une promesse de plaisir sexuel illimité ; mais pour qui ? La situation des femmes ne semblait pas s'améliorer, mais les hommes, eux, se retrouvaient dans un semi-paradis : si une fille refusait ses avances, il suffisait à l'homme d'agiter son étendard libéral ou progressiste. Et si elle ne voulait toujours pas se plier à ses désirs, il pouvait alors lui forcer un peu la main, puisqu'on lui avait bien enseigné que "de toute façon, elles en ont toutes envie." La vérité est que les hommes aiment fantasmer sur le viol des femmes, et la prétendue révolution des années cinquante fut une aubaine à cet égard. »