La Quinzaine littéraire. «La mondialisation
de la culture condamne-t-elle la planète à la pure
et simple américanisation ? J.-P. Warnier s'emploie
d'abord à définir les concepts, refuser le flou,
et cadre ainsi remarquablement le champ de
la réflexion argumentée, pour un bilan contrasté,
qui refuse le fantasme d'une entière passivité des
sujets, mais souligne l'érosion rapide des cultures
de la tradition, sauf exception. Avec vigueur,
il s'oppose aux approches "généralisantes", pour
leur préférer l'"étude locale" et, de façon très
stimulante, il interroge les "cultures identitaires",
réponse désespérée et désespérante à la grande
peur de l'américanisation. Sous des allures
de modeste essai, ce petit livre est une belle
réflexion politique.»
Le Monde. «Combattre cette sorte
d'ethnocentrisme dont font preuve ceux
qui vivent avec les repères de l'écran cathodique
n'est pas la moindre ambition de J.-P. Warnier.»
Sud-Ouest. «Après s'être interrogé sur la
vocation du fait culturel, c'est ce marché mondial
de la culture que Warnier explore dans un petit
livre "Repères" très ramassé mais particulièrement
opportun. [...] Pourquoi pas, suggère Warnier,
à l'instar de l'Organisation mondiale du commerce,
une OMC bis de la culture qui lui tiendrait tête ?
Précis et stimulant.»
Biographie
Jean-Pierre Warnier
est professeur d'ethnologie
et d'anthropologie
à l'université Paris-V-René-Descartes.