La mort de la clinique ?
Collection(s) :
Quadrige
Paru le
07/11/2009 |
Broché 153 pages
Public motivé
Poche
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Quatrième de
couverture
- Depuis 2005, le Centre Georges Canguilhem et l'Académie nationale de
médecine organisent des séminaires communs. Des ouvrages, tels que
L'Erreur médicale (Puf, 2006), en sont issus.
- Si la clinique se présente comme une activité qui s'exerce auprès de
malades alités, la pratique médicale s'est vue bouleversée par une progressive
déshumanisation du processus allant du diagnostic au pronostic pour aboutir
à la thérapeutique. Alors que le temps consacré au dialogue avec le patient
ou à l'examen physique vient à manquer, l'écran technologique interposé
entre le patient et le médecin s'épaissit. L'ère du «colloque singulier» paraît
désormais révolue.
- Le poids financier considérable du secteur industriel désormais greffé à la
clinique, de même que l'action des pouvoirs publics qui encouragent
l'automédication, laissent planer un doute quant aux interactions entres
raisons économiques et sécurité des patients. Les motifs éthiques ou
religieux, qui contreviennent à l'exercice normal de la médecine en attisant
le soupçon sur la palpation du corps ou sur les essais cliniques, en particulier
dans les pays en voie de développement, laissent entrevoir une solution
«technique» et l'avènement du «patient robot» à l'ère de la simulation. Face
à l'accentuation de ces problématiques, la publication de ces débats relève
d'une volonté de palier le désagrégement du facteur humain au sein de la
clinique moderne.