La mort est une araignée patiente

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 242 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-96011-05-6
EAN : 9791096011056

La mort est une araignée patiente

de

chez L'éveilleur

Collection(s) : Etrange

Paru le | Broché 242 pages

20.00 Indisponible

traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Gérard Coisne


Quatrième de couverture

Lovecraft ne s'y était pas trompé qui avait distingué de son amitié, parmi les auteurs fantastiques de l'entre-deux-guerres, Henry S. Whitehead, éminent pasteur épiscopalien, sportif accompli mais, surtout, nouvelliste incomparable qui donna ses lettres de noblesse et quelques-uns de ses plus beaux textes au monde du vaudou dont son oeuvre est imprégnée.

Parcourant les Petites Antilles, le missionnaire fasciné y récolta d'impressionnantes histoires, dont il se fit le conteur habile par l'entremise de Carnevin, son personnage plein de raison qui mène l'enquête, interroge et plonge dans les profondeurs des croyances locales. Fantômes, jumbees, créatures nées de cauchemars éveillés et morts violentes illustrent sa peinture saisissante d'un univers où les esprits frôlent les vivants et les rappellent à leur devoir ou leurs tourments.

Ironique devant une organisation sociale archaïque, de son air détaché, il entrouvre les portes closes de consciences dévorées par le secret. Et le frisson qu'il provoque est aussi délicieux que subtil.

Il est temps de redécouvrir enfin Henry S. Whitehead, ce génial écrivain oublié d'une époque qui magnifia la terreur et l'angoisse pour mieux mettre à nu la fragile mais orgueilleuse condition humaine.

La mort est une araignée patiente, comme on dit aux Antilles, et le lecteur une proie consentante, comme on le sait ailleurs...

L'éveilleur cherche,
L'éveilleur enquête,
L'éveilleur voyage...

L'éveilleur s'attache à tirer de l'oubli des pépites littéraires et des curiosités qui fleurent bon l'intelligence, stimulent l'esprit, ragaillardissent les sens.

« J'ai créé du rêve dans cette âme-là, je suis passé, j'ai sonné, un autre récoltera. Je suis l'éveilleur. »
Eugène Montfort

Biographie

Henry St. Clair Whitehead, dit Henry S. Whitehead, naquit en 1882 dans le New Jersey. Étudiant à Columbia, puis Harvard, émérite footballeur, il publie ses premiers textes en 1905 avant de devenir reporter.
En 1909, il se tourne vers la religion. Nommé pasteur de l'Eglise Épiscopalienne, il est affecté en 1921 dans les îles Vierges, lesquelles lui inspireront la plupart de ses nouvelles publiées dès 1923 dans les Weird Tales, revue devenue légendaire consacrée à toutes les formes de fantastique. Ces « contes bizarres », constituant le meilleur de son oeuvre, lui offrirent une réelle popularité.
Vers 1930, il noua une relation épistolaire avec H. P. Lovecraft, dont il deviendra l'ami. Whitehead fut le premier des grands noms des Weird Tales à disparaître, en novembre 1932.
De lui, on se souvint longtemps de sa force, de sa puissance et de son charisme. Son parcours d'homme d'église-écrivain est par ailleurs assez unique et remarquable dans le domaine fantastique. Durant ses années aux îles Vierges (Petites Antilles), anciennes possessions danoises acquises par les Américains et cadre des nouvelles qu'on va lire, ses tournées pastorales avec chauffeurs en livrée ont marqué les populations qui venaient l'écouter prêcher. Quand il y débarqua, il flottait encore parmi ces terres insulaires une atmosphère singulière, mélange de traditions diverses, européennes et africaines, patricienne et misérable où la pratique de la magie obi et du vaudou demeurait fort prégnente.