Collection(s) : Logiques sociales
Paru le 15/11/2006 | Broché 166 pages
Public motivé
préface Jean-Yves Camus
Il existe depuis le début des années quatre-vingt une subculture musicale, la «musique industrielle» dont l'une de ses variantes, la scène «européenne», se situe à l'extrême droite, dans la mouvance révolutionnaire-conservatrice de la Nouvelle Droite. Cette scène «europaïenne» est un mouvement musical et culturel peu connu du grand public malgré une reconnaissance croissante. Le terme europaïen n'est pas innocent et n'a pas été choisi au hasard : il représente ce que les acteurs de cette musique veulent faire transparaître : une musique «typiquement» européenne, c'est-à-dire ouvertement païenne.
Cette recherche a été motivée par l'absence d'études sur ce sujet dans le champ des sciences politiques malgré les références à ces groupes musicaux dans la presse révolutionnaire-conservatrice. Il s'agit donc d'un sujet original, voire même novateur, qui permettra de défricher les nouvelles manifestations et/ou évolutions des droites radicales occidentales. Il est par ailleurs important car il met en lumière les tentatives de diffusion des idées révolutionnaires-conservatrices dans certaines subcultures jeunes, notamment les subcultures musicales «industrielles», «métal» et «gothiques».
Stéphane François, historien des idées, docteur en science politique, est l'auteur de plusieurs articles sur les différents aspects des subcultures de la droite radicale occidentale.