Collection(s) : Histoire et imaginaire
Paru le 10/02/2001 | Broché 137 pages
traduit du russe par , préf. et notes Lucile NeŽgel
Vers 1360 avant Jésus-Christ, à Cnossos, la jeune Dio, prêtresse de la Grande Mère, danse lors des jeux taurins, forme déguisée de sacrifice humain. Mais une voix différente lui parvient d'Egypte : celle d'Akhénaton, qui prêche une religion d'amour. Autour d'elle, l'ambassadeur Toutankhamon, futur pharaon, et Tammouzadad, marchand babylonien de fer, nouveau métal découvert par de menaçants peuples nordiques.
Une reconstitution originale et minutieuse de la Crète antique à la veille de sa chute. Sorte de prologue au Messie - Akhénaton - elle continue la réflexion de Mérejkovsky, commencée avec la Mort des Dieux (Julien l'Apostat), sur l'évolution religieuse des civilisations, du sacrifice sanglant à un Dieu abstrait préfigurant le christianisme.
Dmitri Mérejkovsky, né en 1865 à Pétersbourg, fut l'un des chefs de file du mouvement symboliste russe. Ses romans historiques connurent un grand succès au début de ce siècle. Emigré en 1920, mort à Paris en 1942, il fut occulté en Russie pendant toute la période soviétique et un peu oublié ailleurs jusqu'à sa redécouverte récente.