La Nécropole de Saint-Martin-de-Fontenay : recherches sur le peuplement de la plaine de Caen du Ve siècle avant J.-C. au VIIe après J.-C.

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 560 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 22cm X 28cm
Date de parution :
EAN : 9782271051684

La Nécropole de Saint-Martin-de-Fontenay

recherches sur le peuplement de la plaine de Caen du Ve siècle avant J.-C. au VIIe après J.-C.

chez CNRS Editions

Collection(s) : Supplément à Gallia préhistoire

Paru le | Broché 560 pages

74.70 Indisponible

Quatrième de couverture

Christian Pilet et une équipe d'historiens-archéologues, d'anthropologues, géomorphologues et médecins, présentent le résultat des fouilles de sauvetage exécutées en 1985, à Saint-Martin-de-Fontenay, qui ont mis au jour 818 sépultures (parures vestimentaires, armes, vaisselle...). L'analyse des objets de parure trouvés dans des sépultures datant des trois dernières décennies du Ve s. témoigne d'un apport oriental également démontré par la présence d'individus au crâne volontairement déformé, pratique culturelle fréquente chez les peuples dominés par Attila. L'étude anthropologique des individus de Saint-Martin-de-Fontenay relativise donc l'image d'homogénéité globale des populations bas-normandes telle qu'on se la représentait jusqu'à maintenant.

Cet ouvrage, oeuvre de Christian Pilet et d'une équipe d'historiens-archéologues, d'anthropologues, géomorphologues et médecins, présente le résultat des fouilles de sauvetage exécutées en 1985, à Saint-Martin-de-Fontenay, qui ont mis au jour 818 sépultures (parures vestimentaires, armes, vaisselle...). L'étude déborde largement le cadre du cimetière, s'intéressant au peuplement de la plaine de Caen en termes à la fois d'anthropologie, de démographie et d'évolution historique. Des méthodes nouvelles, telle l'étude du tartre dentaire (source d'information sur l'environnement et la nutrition) ont été testées. L'apport le plus important réside dans l'analyse de sépultures datant des trois dernières décennies du Ve s. où les objets de parure témoignent d'un apport oriental également démontré par la présence d'individus au crâne volontairement déformé, pratique culturelle fréquente chez les peuples dominés par Attila. La confrontation de ces données et de découvertes archéologiques isolées remontant au siècle dernier, conforte l'idée que la défense du litus saxonicum a été suffisamment attractive pour enrôler dans ses garnisons des groupes barbares, Germains du nord, Germains orientaux, encore au milieu du Ve s. comme l'attestent quelques solidi à l'effigie de Valentinien III. L'étude anthropologique des individus de Saint-Martin-de-Fontenay relativise donc l'image d'homogénéité globale des populations bas-normandes telle qu'on se la représentait jusqu'à maintenant. L'installation d'immigrants explique l'important bond démographique constaté à la fin du Ve s. et au VIe s.