La notabilité urbaine, Xe-XVIIIe siècles : actes de la table ronde organisée à la MRSH, 20 et 21 janvier 2006

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 204 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916392-02-8
EAN : 9782916392028

La notabilité urbaine, Xe-XVIIIe siècles

actes de la table ronde organisée à la MRSH, 20 et 21 janvier 2006

chez Université de Caen, Centre de recherche d'histoire quantitative

Collection(s) : Histoire urbaine

Paru le | Broché 204 pages

Public motivé

25.00 Indisponible

édition Centre de recherche d'histoire quantitative, CNRS-Université de Caen Basse-Normandie | avant-propos Dominique Barthélémy


Quatrième de couverture

« Notabilité urbaine », le sujet n'est pas nouveau. L'historiographie concernant les élites et la supériorité sociale est déjà riche mais parfois imprégnée de visions téléologiques - pour les bourgeois médiévaux par exemple. La perspective de cet ouvrage se veut plus large, la notabilité étant une notion englobante et plurielle, le terme notable ayant aussi l'avantage d'appartenir au vocabulaire de la fin du Moyen Âge et de l'Époque moderne. Qu'est-ce qui fonde cette notabilité ? On peut certes réfléchir en termes de catégories ou de groupes sociaux mais il convient de s'intéresser aussi aux individus, aux familles, aux relations interindividuelles, aux réseaux et à ce tout qu'une étude renouvelée des sources peut apporter à la compréhension d'une société complexe.

Richesse et participation au pouvoir sont des éléments de la notabilité mais les existences individuelles sont multiformes, car cette notion se construit aussi par la reconnaissance de l'installation dans la ville, le consensus, le port de qualificatifs qui distinguent, etc. Ceci suppose également des processus de déclassement témoignant de la perméabilité et de la fluidité sociales.

L'ouvrage s'ouvre sur deux contributions historiographiques et conceptuelles suivies d'« études de cas ». Le croisement précis des données fournies par les sources peut conduire à concentrer le propos sur un objet spatial et temporel réduit. Dans le même temps, la réflexion s'enrichit de la confrontation d'études portant sur des espaces et époques variés allant du Moyen Âge central au XVIIIe siècle. Ces contributions ne sont pas univoques, elles laissent place à l'hypothèse, l'intérêt est aussi de susciter le débat. Elles trouveront peut-être des échos en d'autres temps et autres lieux, la réflexion sur les sociétés urbaines étant l'un des points communs de l'ensemble des sciences sociales.