Rayon Histoire
La nouvelle vague : un cinéma au masculin singulier

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 377 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 12cm X 18cm
ISBN : 978-2-35480-321-6
EAN : 9782354803216

La nouvelle vague

un cinéma au masculin singulier


Collection(s) | Poches
Paru le
Broché 377 pages
préface de Mona Chollet
postface d'Occitane Lacurie
Public motivé

Les libraires en parlent

Quinze ans avant Metoo, Geneviève Sellier esquissait déjà son concept phare du culte de l'auteur en attaquant frontalement une vision qui glorifie d'un seul bloc un certain cinéma français encensé à travers le monde. Un texte pionnier sur les rapports de sexe dans le cinéma en France qui résonne encore, et d'autant plus, aujourd'hui !

Quatrième de couverture

Au tournant des années 1960, la Nouvelle Vague inaugure une nouvelle façon de faire du cinéma : libération de la mise en scène, réalisme des dialogues, attention portée au montage. Ce mouvement se distingue en outre par sa critique politique de la société de consommation et des normes morales bourgeoises. La critique a toutefois une limite, et de taille : elle évacue presque complètement les aspirations des femmes, nouvelles actrices de la culture de masse. Les créateurs sont majoritairement des figures masculines, et les représentations qu'ils véhiculent empreintes de stéréotypes, quand elles ne tendent pas à invisibiliser les femmes ou, pire, à associer leur émancipation à une régression politique.

C'est donc avec une vision monolithique et glorifiante de la Nouvelle Vague que Geneviève Sellier nous invite à rompre. Décentrant la figure de l'auteur, articulant l'analyse des films avec leur contexte de production et de réception, elle nous raconte les transformations des rapports de sexe, et la lutte toujours en cours des femmes pour asseoir leur légitimité en tant que créatrices à part entière.

Va le poème, glanant soleil aux sources marines. Il touche au rire jeté d'un merle fuyant l'ombre, aux remous que font sur le sable deux courants contraires, aux larmes à jamais retenues. Offrant sa chance à l'absent il accumule son grain au pied des falaises où le printemps commence, où l'élan est le plus propice. La voix le porte, farine pétrie au feu qu'entretiennent avec le silence les choses immobiles.

Avis des lecteurs

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