La nuit succombe. Carène

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 134 pages
Poids : 164 g
Dimensions : 13cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-912093-51-6
EAN : 9782912093516

La nuit succombe

de

chez les Hommes sans épaules

Paru le | Broché 134 pages

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préface d'Alain Joubert


Quatrième de couverture

Mais quel est donc ce « mouvement apte à changer la vie » que André Breton « continue à mettre au plus haut » et qu'il reconnaît chez Delabarre ? Quel est donc ce « langage qui garde le coeur de son oreille et dont il attend qu'il ouvre de nouvelles communications sans prix » qu'il exalte chez Cabanel ? Mais c'est bien sûr ! l'écriture automatique, cette écriture dont il a cru désespérer un moment jusqu'à parler de son « infortune continue », et qui, soudain, ne se contente plus « d'affleurer sous roche » mais surgit à grands flots, par des moyens différents, sous la plu e de l'un et l'autre de ces poètes qu'il salue avec enthousiasme ! Ainsi donc, après Guy Cabanel, c'est chez Hervé Delabarre que Breton retrouve et désigne le chemin de cette poésie qui ne doit rien au calcul, mais tout aux fulgurances de l'inconscient, rien à la pose éthérée du « pohète », tant raillée par Jacques Vaché, mais tout au « droit devant » et à l'aventure qui en résulte, tout encore à « l'allure poétique » que la vraie vie exige, celle qui demande au hasard objectif le soin d'en orchestrer les rencontres ! Le Surréalisme irrigue à nouveau ses champs magnétiques...

La nuit succombe, dit le titre du livre que vous tenez entre les mains, mais qui, lui, va vous tenir longtemps au coeur même d'un monde en perpétuel renouvellement des approches et des sensations, puisque aujourd'hui, le bois c'est du verre.

Biographie

Poète et peintre, Hervé Delabarre (né en 1938 à Saint-Malo) est l'auteur d'une vingtaine de livres et plaquettes de poèmes, dont Les Dits du Sire de Baradel, illustré par Jorge Camaco, ou plus récemment, Prolégomènes pour un ailleurs. Hervé Delabarre est demeuré fidèle à l'éthique du surréel, à la morale de la vérité, à la poésie et au Merveilleux, au surréalisme historique et éternel, qu'il a prolongé dans ses oeuvres et incarné avec un tel éclat, qu'il ne détonne certainement pas aux côtés d'André Breton et de Benjamin Péret. Avec ce dernier, Hervé Delabarre est le poète dont l'oeuvre porte le plus l'empreinte de l'automatisme.