Collection(s) : Psychanalyse et civilisations
Paru le 12/01/2015 | Broché 232 pages
Public motivé
préface de Jean-Pierre Pincemin
Comment l'inconscient passe-t-il dans le roman familial ? Y-a-t-il une trace analysable du roman familial dans une oeuvre d'art ? La passe de l'inconscient dans l'écriture d'un roman demeure un questionnement toujours ouvert aujourd'hui. Et pourtant ! La méfiance est épaisse au sujet du savoir psychanalytique qui viendrait dire la vérité d'une oeuvre ou bien «comprendre» l'artiste. La dispute est arrivée d'emblée avec les travaux de Freud sur le matériel littéraire. Y-a-t-il un lien «saisissable» entre un artiste et son oeuvre ? L'auteur est-il plus intelligent ou plus bête que son oeuvre ? Si un lien d'inconscient se noue entre le psychanalyste et l'écrivain, faut-il pour autant accentuer ce lien ? Le risque serait de chercher follement une légitimation réciproque de savoir ! La séparation supposée entre l'écrivain et son roman demeure une question qui mérite d'être posée encore. Pour répondre, utilisons nous-même la fiction littéraire avec l'écriture - «Viktor, le cruel au coeur tendre».
Puis, posons trois questions :
avec Lou Andreas-Salomé, Rainer-Maria Rilke... avec André Green et son concept de «déliaison» et Jacques Lacan avec celui de «désir».
Alain Lefèvre est écrivain et psychanalyste. Il a publié plusieurs essais impliquant le théâtre dans la psychanalyse, deux recueils de poésie, six pièces de théâtre et un roman. Il a contribué à la rédaction d'un dictionnaire sur la sexualité humaine. Il a écrit un livre de critique de théâtre.