La patrimonialisation en droit de l'environnement

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : XIX-877 pages
Poids : 980 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-919211-44-9
EAN : 9782919211449

La patrimonialisation en droit de l'environnement

de

chez IRJS Editions

Collection(s) : Bibliothèque de l'Institut de recherche juridique de la Sorbonne-André Tunc

Paru le | Broché XIX-877 pages

Doctorat

50.00 Disponible - Expédié sous 6 jours ouvrés
Ajouter au panier

préface de Maryse Deguergue


Quatrième de couverture

La patrimonialisation en droit de l'environnement

L'étude de la patrimonialisation en droit de l'environnement révèle le statut juridique des biens environnementaux à partir de l'articulation et de la contradiction, relayées par le législateur et le juge, entre leurs vocations écologique et économique.

Elle s'inscrit dans la dialectique du droit de l'environnement et du droit des biens public et privé, à laquelle aucune thèse de doctorat récente n'avait été directement consacrée malgré un développement sans précédent des politiques publiques environnementales.

Le constat selon lequel les biens environnementaux ne quittent pas la sphère marchande et patrimoniale conduit à examiner la pertinence d'en retenir une qualification juridique unitaire et protectrice ainsi que la nécessité d'appréhender, ensemble, les rapports de protection et de maîtrise que le droit de l'environnement organise et encadre, mais ne nomme pas.

Il apparaît que les biens environnementaux ne forment pas une catégorie juridique autonome et homogène. Au contraire, l'hétérogénéité de leur régime juridique répond à l'existence de degrés de patrimonialité.

Dès lors, ce n'est pas tant l'ensemble des biens comme patrimoine commun que les liens de droit existant entre les humains et les éléments de la nature qui méritent d'être définis. Or, le droit de l'environnement ne s'y attache pas mais s'en remet aux figures, en partie inadaptées, du droit des biens.

Pourtant, en droit de l'environnement, les sujets de droit sont avant tout des usagers des biens environnementaux et ce, selon trois modalités différentes : un usage matériel actif, un usage matériel passif et un usage immatériel collectif.

Dans ce contexte, la reconnaissance de droits d'usage et la redéfinition du statut des biens environnementaux s'avèrent indispensables pour replacer l'exploitation au coeur de la réflexion, en lieu et place de la propriété, penser la responsabilité environnementale et imaginer un lien de droit collectif entre les sujets et les biens environnementaux.

Biographie

Docteur en droit de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Meryem Deffairi est actuellement maître de conférences en droit public à l'Université Paris II Panthéon-Assas.