Paru le 06/11/2009 | Broché 151 pages
Tout public
En dernier lieu était représentée pauvreté qui n'avait sur elle qu'un vieux sac étroit, misérablement rapiécé, c'était à la fois son manteau et sa cotte, et elle n'avait que cela pour se couvrir, aussi tremblait-elle souvent. Un peu à l'écart des autres, elle était accroupie et rencrognée comme un pauvre chien, car le misérable, où qu'il soit, est toujours honteux et méprisé.
Que soit maudite l'heure où fut conçu le pauvre car il ne sera jamais ni bien nourri, ni bien vêtu, ni bien chaussé ! Il ne sera pas non plus aimé ni protégé.
Guillaume de Lorris
Le Roman de la Rose