La peinture de genre : en France, après 1850

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 350 pages
Poids : 902 g
Dimensions : 18cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7535-2005-9
EAN : 9782753520059

La peinture de genre

en France, après 1850

de

chez Presses universitaires de Rennes

Collection(s) : Art & société

Paru le | Broché 350 pages

Public motivé

24.00 Indisponible

préface de Barthélémy Jobert


Quatrième de couverture

La peinture de genre

En France, après 1850

Le Second Empire coïncide avec un moment de transformation et de mélange des catégories picturales au Salon. La peinture d'histoire se raréfie face à la scène de genre. Entre décadence de l'école française et gloire de la création contemporaine les avis sont alors partagés. Liée au courant réaliste, au goût pour l'anecdote et le pittoresque, la scène de genre se veut une évocation de la vie quotidienne. Ces toiles traditionnellement tenues pour mineures se voient anoblies par les achats de la Seconde République, puis par ceux du couple impérial qui témoignent de l'engouement du public pour ces scènes drôles, émouvantes, parfois édifiantes. Influencée par les sciences sociales, les réformes politiques et la littérature, la peinture de genre offre un nouveau regard sur la vie quotidienne. Reflet des idéaux de leur temps, elle apparaît, pour de nombreux critiques, comme l'art par excellence du Second Empire, seule capable de transmettre à la postérité l'image de leur époque. En se libérant du carcan de l'histoire et de la religion, elle permet aux artistes d'aborder plus librement la technique picturale, voir de la révolutionner comme les peintres impressionnistes qui multiplient les scènes contemporaines. Reflet des goûts d'une époque, la scène de genre du Second Empire témoigne également de la commercialisation de l'art qui connaît un essor sans précédent. Les liens qui existent entre la peinture de genre et le régime, sous lequel elle connaît son plus grand succès, expliquent sans doute la réaction qui suit le conflit de 1870 et qui redonne à la France une grande peinture d'histoire, abandonnant les sujets « faciles » qui dominaient sous le régime précédent. Ces peintres et ces oeuvres parfois tombés dans l'oubli sont pourtant essentiels pour comprendre le goût d'une époque, celui du Second Empire.

Biographie

Michaël Vottero est docteur en histoire de l'art contemporain. Il est l'auteur d'une thèse sur La peinture de genre en France sous le Second Empire et les premières années de la Troisième République 1852-1878, soutenue en 2009 à l'université Paris-Sorbonne (Paris-IV). Ses recherches portent sur les peintres et les collectionneurs de peintures de genre de la seconde moitié du XIXe siècle, l'enseignement dans les ateliers privés tels ceux d'Alexandre Cabanel ou de Léon Cogniet, publiant des articles dans des revues scientifiques, des catalogues d'exposition et des actes de colloque. Il est également spécialiste du peintre Hugues Merle et de l'ornemaniste Ferdinand Levillain. Lauréat d'une bourse de la Fondation Napoléon en 2008, il est depuis 2011 conservateur des monuments historiques de Bourgogne.