La pellicule et les ciseaux : la censure dans le cinéma soviétique du Dégel à la perestroïka

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 308 pages
Poids : 488 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-271-07058-6
EAN : 9782271070586

La pellicule et les ciseaux

la censure dans le cinéma soviétique du Dégel à la perestroïka

de

chez CNRS Editions

Collection(s) : Mondes russes et est-européens

Paru le | Broché 308 pages

Public motivé

24.70 Disponible - Expédié sous 8 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Cinéma

La pellicule et les ciseaux

La censure dans le cinéma soviétique du Dégel à la perestroika

Les coulisses politiques du cinéma soviétique de la mort de Staline à Gorbatchev. 1953 : avec la mort de Staline s'achève l'ère du « réalisme socialiste » soviétique. L'étau se desserre enfin sur la production cinématographique. À l'interdiction brutale et spectaculaire longtemps pratiquée par le « petit père des peuples », se substitue une forme de censure subtile et complexe. Pourquoi certains films ne représentant rien de répréhensible sont-ils censurés, tandis que d'autres, plus subversifs, sont réalisés ? Martine Godet signe la première étude de fond sur cette gestion politique de l'image par un régime autoritaire en crise. Dans les années 1960-1970, après le dégel kroutchevien, une nouvelle vague de répression s'abat sur les réalisateurs. Certains films resteront bloqués des années durant : La Commissaire d'A. Askoldov (1967), La Vérification d'A. Guerman (1971), Longs adieux de K. Mouratova (1971)... Et les cinéastes joueront un rôle de premier plan dans la perestroïka, dont le coup d'envoi sera donné par l'incroyable Ve congrès de l'Union des cinéastes, en mai 1986, qui décide la suppression de toute censure à l'écran.

Une fresque passionnante sur le septième art soviétique à une période charnière de son histoire.

Biographie

Docteur en Histoire de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Ingénieur de recherche au CNRS et Spécialiste du cinéma soviétique, Martine Godet dirige l'Iconothèque russe et soviétique de l'EHESS.