La péninsule Ibérique et le monde : années 1470-années 1640

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 199 pages
Poids : 286 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84050-957-8
EAN : 9782840509578

La péninsule Ibérique et le monde

années 1470-années 1640

chez Sorbonne Université Presses

Collection(s) : Bulletin de l'Association des historiens modernistes des universités

Paru le | Broché 199 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

Association des historiens modernistes des universités françaises

Proposé par la Société des historiens modernistes des universités françaises, ce livre, consacré à La péninsule Ibérique et le monde (années 1470-années 1640), met en évidence l'importance des avancées historiographiques concernant la colonisation. Les relations entre l'Ancien et le Nouveau Monde sont analysées à des échelles très diverses, allant de l'étude de cas à l'histoire globale, et en prenant en compte « l'appel de l'Est » aussi bien que « le virage vers l'Ouest ».

Pour échapper aux idées reçues, le processus de la conquista est abordé dans sa dimension dynamique, en considérant la transposition de la Reconquista outre-mer et les différents modes de colonisation, et en portant une attention particulière aux parcours des conquistadors et des colons. La conquête étant placée sous l'égide du religieux, la papauté s'affirme comme instance médiatrice entre les puissances européennes et le monde extra-européen par des interventions sur les questions missionnaires et parla mise en place d'un catholicisme tridentin extra-européen. Rome s'affirme comme centre d'une chrétienté occidentale aux dimensions du monde.

Longtemps réduites à un face à face entre colons et Indiens, les rébellions coloniales sont revisitées et montrent comment la judiciarisation du politique a permis de mettre au pas les Indes de Castille. En s'interrogeant sur la « conscience-monde », les historiens modernistes écrivent ainsi une page de l'histoire de la mondialisation, qui n'occulte ni l'intérêt chrétien et national mis en avant par les conquérants, ni la recherche de l'or, ni la « vision des vaincus », qui dévoile l'envers de la conquête, soulevant la question de l'esclavagisme et des bouleversements engendrés par le développement de la première traite atlantique.