La perlo dey musos et coumedies prouvensalos

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 516 pages
Poids : 820 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782842697204

La perlo dey musos et coumedies prouvensalos

de

chez Université Paul Valéry

Collection(s) : Lo gat ros

Paru le | Broché 516 pages

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édition critique Florian Vernet


Quatrième de couverture

Les cinq pièces du recueil de Gaspard Zerbin «La Perlo dey Musos et Coumedies Prouvensalos» imprimées à Aix-en-Provence en 1655, mais écrites et jouées une trentaine d'années auparavant, constituent un ensemble particulièrement représentatif de l'écriture littéraire occitane en Provence à l'époque baroque.

Le recueil clôt pratiquement le cycle de production de ce foyer provençal auquel appartiennent les poètes Bellaud de la Bellaudière, Pierre Paul, Robert Ruffi, Seguin ou Michel Tronc, et le dramaturge précurseur de Zerbin, Claude Brueys.

Important du point de vue littéraire strict, il constitue également, du point de vue de la langue, un document capital pour la connaissance de la langue parlée en Provence au tout début du XVIIe siècle.

Les farces qui le composent, carnavalesques encore par certains aspects, tendent pourtant sous l'influence notamment de la Commedia dell'arte à évoluer vers la comédie et annoncent par bien des traits les pièces légères de Molière.

Représentées dans le cadre de la Fête-Dieu aixoise, elles se caractérisent par des intrigues embrouillées, une action endiablée, des dialogues animés et des morceaux de bravoure particulièrement scéniques : duels, bastonnades, danses, quiproquos, jugements et discours parodiques. La psychologie des personnages de tous milieux, déjà élaborée, leur permet d'échapper en partie aux stéréotypes figés. Le comique, souvent fort leste, demeure la base de la caricature et de la satire. Les valeurs dominantes de la société sont mises à l'envers de façon systématique, la critique des moeurs du temps, des travers des hommes et des femmes n'est pas toujours de pure convention.

Cette création, dont la postérité a été ruinée par les canons du classicisme et par la place hégémonique du français et de la création en français, est pourtant émergente par bien des aspects.