La petite gamberge

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 174 pages
Poids : 180 g
Dimensions : 12cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84263-867-2
EAN : 9782842638672

La petite gamberge

de

chez Dilettante

Paru le | Broché 174 pages

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préface d'Olivier Bailly


Les libraires en parlent

Nathalène Goossens (Atout Livre)

Si le titre vous plaît, vous aimerez arpenter Paris et écluser les troquets avec Pierrot la Tenaille, le Manchot, la Douleur, Bouboule et Roger, l'argot qui roule en billes poétiques dans la bouche, l'amitié en bandoulière, et le mauvais coup en projet pour un cambrio ou trouver un peu de joncaille. Mais gare aux mauvaises surprises …
(Allez, lisez la première page, vous verrez, c'est tellement bon!)

Quatrième de couverture

« L'endroit était bourré d'une humanité pour qui ce bistrot représentait le but de la vie. Les clochards et les mendigots qui en fournissaient la clientèle ne visaient qu'à se procurer l'argent indispensable à payer leur entrée, comme au spectacle, avec la différence qu'ici, le ticket était remplacé par un certain nombre de verres. Au bout d'un temps jamais très long, l'éclusage commençait à faire son effet, pour venir à bout finalement de ceux qui jouissaient de la réputation de bien tenir la voile. »

Biographie

Robert Giraud est né en 1921 près de Limoges. Après s'être engagé en Résistance et avoir collaboré à Franc-Tireur, Paris-Presse, France-Soir et Qui ? Détective, il entame une carrière d'écrivain. C'est avec Le Vin des rues, récit publié en 1955, qu'il accède à une certaine notoriété et devient le grand chroniqueur de la rue parisienne, de ses bistrots et de ses mystères.
On marche beaucoup dans les livres de Bob. Une force irrésistible l'appelle toujours sur des chemins buissonniers, « à se raconter des histoires, rêver, bâtir des châteaux en Espagne », à, disons-le, gamberger.
Le roman que nous rééditons ici ne déroge pas à ce monde. Sous nos yeux surgissent une vie populaire et intense, des figures et des lieux oubliés : les tatoués, les frituriers des Halles, les trimardeurs qui, l'hiver venu, regagnent Paris après avoir été saisonniers un peu partout en province, les filles qui tapinent derrière le Topol, les biffins et les chiffonniers de la rue Maître-Albert, le marché aux fleurs, les boulevards, la fête foraine de la Bastille, la Mouffetard qui, « comme la Rambute, était le refuge de petites gens aux situations précaires, quand elles n'étaient pas inavouables », et tous ces coinstots bizarres où le rouge tache vraiment et le kif part en fumée.
Robert Giraud nous a quittés en 1997.

Du même auteur : Robert Giraud