Paru le 04/01/2012 | Broché 177 pages
Public motivé
Les étudiants en médecine dans leur aspiration à être des médecins accomplis posent et se posent des questions qui invitent à réfléchir profondément sur les problèmes que soulève la construction des connaissances médicales et leur mise en pratique.
Voilà pourquoi enseigner un cours de philosophie de la médecine est un exercice académique intéressant. Apprendre aux futurs médecins l'art de guérir, c'est aussi les préparer à être des «praticiens réflexifs», des «cliniciens créatifs», c'est-à-dire des professionnels capables de réflexivité dans leur pratique. Comment définir la philosophie de la médecine ? À quoi sert un tel enseignement ? Quel contenu et quels objectifs peut-on lui donner ? Cet essai pédagogique est une tentative de réponse à toutes ces questions.
Olivier Nkulu Kabamba, philosophe et médecin, vient de soutenir à l'université de Montréal une thèse de doctorat en bioéthique - Sciences humaines appliquées - intitulée L'assistance médicalisée pour mourir demandée dans le cadre des soins de fin de vie : enjeux d'une éthique réflexive et critique pour l'humanisation de la mort. Il participe à l'animation des ateliers de formation à l'éthique médicale pour les médecins stagiaires de l'Université de Montréal à l'Hôpital Rosemont-Maisonneuve. Il a publié notamment aux Editions Academia-Bruylant (Louvain-la-Neuve - Belgique) Rire : bénéfice pour la santé (2005) ; L'homme à travers les sciences (2005). Et parmi les récents articles de revues qu'il a publiés, certains méritent l'attention, notamment : «Euthanasie : élargir le débat» dans la Revue Le Panoptique (2008) ; «L'euthanasie humanise la fin de vie» dans Le Forum de l'Université de Montréal (2010) ; «Former les médecins de demain» dans Hélios (2010).