La philosophie du temps en perspective(s)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 342 pages
Poids : 629 g
Dimensions : 17cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7132-2365-5
EAN : 9782713223655

La philosophie du temps en perspective(s)

de

chez EHESS

Collection(s) : EHESS Translation

Paru le | Broché 342 pages

Public motivé

35.00 Indisponible

traduit de l'anglais par Michèle Leclerc-Olive, Cécile Soudan


Quatrième de couverture

Reconnu aujourd'hui comme l'un des fondateurs du pragmatisme, George Herbert Mead laisse une oeuvre inachevée, en grande partie posthume. Dans les textes ici rassemblés, inédits en français, le temps occupe une place fondamentale, de même qu'une réflexion approfondie sur les théories qui révolutionnent la physique au début du XXe siècle, notamment la relativité qu'il conçoit comme un système de perspectives. À une époque où existe encore un dialogue nourri entre philosophes et physiciens, Mead désire relier la structure du monde à l'expérience quotidienne.

On découvre ainsi le Mead philosophe, encore éclipsé en France par le psychosociologue, et l'on entrevoit du même coup la grande fécondité de ses travaux pour de nombreux champs de recherche actuels, depuis l'épistémologie de l'histoire, la philosophie de l'aléatoire, jusqu'aux études cinématographiques et, plus largement, pour repenser les rapports entre les sciences sociales et celles de la nature.

Dans sa présentation, Michèle Leclerc-Olive nous fait entrer dans les coulisses de la traduction, à travers ce qu'elle appelle la «traduction délibérative», fondée sur deux vigilances, linguistique et scientifique. Avec Cécile Soudan, elle a en effet mené une véritable enquête historique, étroitement associée au travail de traduction, tant pour mettre au jour ce que la réception de Mead doit aux décisions de certains de ses éditeurs, que pour situer ces textes dans les débats intellectuels et scientifiques des années 1920.

Biographie

Le philosophe américain George Herbert Mead (1863-1931) a exercé une influence considérable sur le développement des sciences sociales. Proche de John Dewey, il a contribué à combler le fossé qui séparait la psychologie de la sociologie. Professeur à l'université de Chicago de 1893 jusqu'à sa mort, ses conférences et ses principaux cours ont été publiés dans deux ouvrages posthumes : The Philosophy of the Present (1932), ici traduit, et Mind, Self and Society (1934), traduit en français dès 1963.