Collection(s) : Littératures
Paru le 14/02/2008 | Broché 279 pages
La pierre à boire
Naïf et subjugué, le narrateur de La pierre à boire est un raporta au village ; le premier à s'être agrégé, venu d'ailleurs. Les lieux qu'il traverse lui procurent mille occasions d'attiser ses passions ordinaires pour les paysages décousus, les mégalithes, les fontaines et les créatures qui semblent les hanter.
« Pays d'oïl, Pays d'oc »... C'est une curieuse façon de dire, aujourd'hui, mais ce rêveur de langage, saute-frontière, dit curieusement les choses ou les laisse dire par la mention des couleurs, les titres des livres, les découvertes d'anagrammes et de langues perdues. Les lieux-dits acheminent les récits, croit-il...
Gérard Laplace, 52 ans, nous livre, avec La pierre à boire, un texte envoûtant. Flaubert assignait au style l'essence d'un livre. Celui-ci s'inscrit dans la lignée des écrivains pour qui une telle profession de foi est un mât : on pense à Julien Gracq ou, plus près de nous, à Hubert Haddad.