La princesse de Montpensier. Zaïde. La princesse de Clèves

Fiche technique

Format : Coffret
Nb de pages : 576 pages
Poids : 530 g
Dimensions : 13cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8105-0169-4
EAN : 9782810501694

La princesse de Montpensier

de

- La comtesse de Tende

chez Le Figaro

Collection(s) : La bibliothèque : une collection dirigée par Jean d'Ormesson

Paru le | Coffret 576 pages

Coffret
3.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Mme De Lafayette

Grâce surtout à La Rochefoucauld, Mme de Lafayette - qui aimait les livres comme son père et qui avait tout lu - rencontre Racine, le vieux Corneille, Boileau et beaucoup d'autres. Elle s'intéresse à l'histoire et écrit assez tôt une nouvelle historique qui sera publiée après sa mort: La Comtesse de Tende. De son vivant paraissent deux ouvrages écrits par elle. C'étaient des « aventures héroïques où les reflets de l'amour sont agréablement mêlés à ceux de la valeur ». La Princesse de Clèves rompt avec ces chevauchées, avec ces enlèvements, avec ces naufrages et ces reconnaissances, et ouvre une période nouvelle. Cette oeuvre donne, en 1678, la première image de ce que sera le roman psychologique pendant quelque trois siècles.

La Princesse de Clèves, qui sortait tout droit des principes de la nouvelle école de 1660, eut un immense succès. « On est partagé sur ce livre-là à se manger », écrit Mme de Lafayette de son propre roman.

Taine souligne très bien ce qui oppose le style de Mme de Lafayette à celui de ses prédécesseurs, La Calprenède ou Mlle de Scudéry : « Au lieu d'exagérer, il atténue. Mme de Lafayette n'élève jamais la voix. » Ce qui fait le charme et le prix du premier de nos romans modernes, c'est un art de la litote. Un fil court de Mme de Lafayette à Benjamin Constant, à Stendhal, à Chardonne. Le style est dominé autant que les passions. La violence ne s'exprime pas. Elle frémit sous les mots. La princesse de Clèves et M. de Nemours souffrent mort et passion, mais toujours en silence, ou au moins à voix basse. C'est une leçon de pudeur et de maîtrise de soi.
Jean d'Ormesson de l'Académie française

Du même auteur : Madame de La Fayette