Collection(s) : Roman
Paru le 05/01/2024 | Broché 264 pages
traduit du suédois par Anna Gibson
Christophe Gilquin (LIBRAIRIE L'ATELIER)
Lina Wolff est une romancière très intéressante. Car elle a une façon bien à elle de raconter cette histoire d'emprise, d'en saisir les mécanismes, la folie. Parce que son écriture est comme du poil à gratter, elle démange, elle dérange, mais on ne résiste pas de s'y frotter.
La prise du diable
Une jeune femme Scandinave s'installe à Florence où tout lui semble étranger et écrasant : les toits de tuiles, les tours des églises, l'homme qu'elle a rencontré. Elle se dit qu'elle vient d'une région trop froide, et qu'il pourrait être celui qui réchauffera la terre gelée en elle.
La Prise du diable est l'histoire de cette femme, de son corps et de son esprit. Du pouvoir qu'elle a sur l'homme qu'elle tente de changer, et du pouvoir de plus en plus fort qu'il exerce sur elle.
Dans un récit haletant et dérangeant, Lina Wolff nous entraîne au coeur des mécanismes de l'emprise, et sonde la folie misogyne déguisée en normalité de notre société contemporaine.
Lina Wolff est largement considérée comme l'une des voix les plus fascinantes de la littérature Scandinave d'aujourd'hui. Son premier roman, Bret Easton Ettis et les autres chiens (Gallimard, 2019), rencontre instantanément le succès. Avec son deuxième ouvrage, Les Amants polyglottes (Gallimard, 2018), elle remporte en 2016 le prix August, le plus prestigieux des prix littéraires suédois. Elle est également la traductrice suédoise de Gabriel García Márquez, Roberto Bolaño et Karina Sainz Borgo.
Anna Gibson est philosophe de formation et exerce le métier de traductrice littéraire de l'anglais et du suédois. Elle a notamment traduit Colm Tóibín, Aldo Leopold, Monika Fagerholm et Henning Mankell.