Collection(s) : Les arts d'ailleurs
Paru le 01/07/2005 | Broché 194 pages
Public motivé
L'avènement des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) augurent d'une civilisation du numérique qui pose à la création africaine contemporaine le défi de nouveaux supports, de nouveaux outils. Notre propos ne sera pas de tenter d'appréhender l'innovation esthétique qui se profile avec les arts numériques, ni de s'interroger sur leur réceptivité et leur perception au sein des sociétés africaines, mais de témoigner de l'impact de l'un de ces nouveaux médias, l'Internet, sur la promotion d'un art encore largement méconnu tant sur le continent lui-même qu'en dehors.
Les arts plastiques de l'Afrique contemporaine, dans une moindre mesure certes que les arts dits «premiers», ont trouvé leur place sur le «réseau des réseaux». Face à un marché de l'art contemporain international régulé par l'Occident, Internet peut-il offrir plus d'autonomie à la création africaine contemporaine et permettre d'accompagner la création d'un «Art des Africains»? Les acteurs du monde de l'art africain contemporain ont-ils accès à Internet? Comment perçoivent-ils cet outil? L'utilisent-ils dans le cadre de leur activité? Comment? Qu'en attendent-ils?
Hortense Volle, étudiante en DESS de «Direction de projets culturels» à la Sorbonne Nouvelle, est allée, en mai 2004, à la rencontre des artistes et opérateurs culturels et artistiques du continent africain, dans le cadre de la 6ème Biennale de l'Art Africain Contemporain de Dakar.
