La question autochtone sur le plateau des Guyanes : actes des journées d'études de Cayenne des 10 et 11 mai 2012

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 282 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7314-0874-4
EAN : 9782731408744

La question autochtone sur le plateau des Guyanes

actes des journées d'études de Cayenne des 10 et 11 mai 2012

chez Presses universitaires d'Aix-Marseille

Collection(s) : Droit d'outre-mer

Paru le | Broché 282 pages

Professionnels

20.00 Indisponible

sous la direction de Maude Elfort, Vincent Roux


Quatrième de couverture

Le présent ouvrage, issu de journées d'études organisées à Cayenne en mai 2012, est consacré à la question autochtone sur le plateau des Guyanes. Certes l'absence de définition des autochtones dans les instruments internationaux a pu susciter des incertitudes sur les entités susceptibles de relever de cette catégorie, mais les droits internes et la jurisprudence de la Cour Interaméricaine des droits de l'homme permettent d'y inclure non seulement les amérindiens mais aussi les communautés noires traditionnelles, descendants d'esclaves rebelles au système des plantations au XVII et XVIIIe siècles.

Sur le plan démographique, il paraît difficile de déterminer l'importance de cette population. On estime cependant qu'elle représente plusieurs centaines de milliers d'individus : environ 540 000 au Venezuela ; 50 000 au Guyana ; 50 000 au Surinam ; 20 000 en Guyane, 700 000 au Brésil.

Sur le plan culturel, nombre de réformes constitutionnelles ou législatives prennent désormais en compte la spécificité culturelle et linguistique des peuples autochtones du Plateau des Guyanes.

Est-ce à dire que, la situation de ces peuples ne devrait plus faire l'objet de préoccupations. Certainement pas. Ils sont encore aujourd'hui l'objet de discriminations, de spoliations, de déplacements forcés, voire de massacres collectifs (Cour IDH, 15 juin 2005, Fonds et réparations, Communauté Moiwana c. Surinam).

Universitaires, praticiens et représentants des communautés autochtones s'attachent ainsi par la diversité de leurs contributions, à mettre en lumière les avancées aussi bien que les difficultés suscitées par cette question dans les États concernés.