La question de la tripartition des catégories du droit divin dans l'Antiquité romaine

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 118 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782862723228

La question de la tripartition des catégories du droit divin dans l'Antiquité romaine

de

chez Presses universitaires de Saint-Etienne

Collection(s) : Bibliothèque du CERHI

Paru le | Broché 118 pages

Doctorat

15.00 Indisponible

préface John Scheid


Quatrième de couverture

Cet ouvrage développe une question au croisement des études sur la religion et le droit des Romains. Il revient sur une thèse émise par de nombreux spécialistes sur les conceptions juridico-religieuses des Anciens. Ainsi, il est souvent admis que depuis la plus haute antiquité, les Romains auraient effectué une division tripartite des choses divines, à l'aide des notions de sacer, religiosus et sanctus. Globalement, les choses sacrées (res sacrae) correspondraient aux édifices cultuels, les choses religieuses (res religiosae) aux tombeaux, et enfin les choses saintes (res sanctae) aux murailles et aux portes des cités. Ces distinctions, présentes dans quelques sources anciennes, ont été systématisées par de nombreux chercheurs, et ont été souvent rapportées à l'époque archaïque. L'exemple le plus fameux d'une telle approche est fourni par Georges Dumézil qui a utilisé cette division des choses dites de droit divin comme illustration de sa thèse sur l'idéologie tripartie des sociétés indo-européennes. Après une étude de l'historiographie de cette question, l'auteur mène une analyse des sources de la tripartition qui lui permet de poser l'hypothèse d'une construction tardive et artificielle de la trilogie juridique, avec l'ajout de la catégorie de sanctus à un binôme plus ancien sacer-religiosus. Cette création semble résulter de fortes évolutions sémantiques et d'un réaménagement progressif des catégories juridiques au profit de l'autorité impériale qui trouvent leur aboutissement dans l'oeuvre de Justinien.

Biographie

Manuel de Souza, est maître de conférences d'Histoire et d'Archéologie romaines à l'Université de Saint-Étienne. Agrégé d'histoire, il a soutenu sa thèse, «Religiosus ou les métamorphoses du "religieux" de la fin de la République à l'Empire chrétien (IIe siècle av. J.-C - Ve siècle ap. J.-C.)» en 2001. Il est membre du CERHI (Centre de Recherche en Histoire) de l'Université de Saint-Étienne.