La reine de l'ombre : Yolande d'Aragon

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 411 pages
Poids : 700 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782914474580

La reine de l'ombre

Yolande d'Aragon

de

chez Cheminements

Collection(s) : Une histoire pour l'histoire

Paru le | Broché 411 pages

Tout public

22.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Oubliée de l'Histoire, Yolande d'Aragon fut pourtant une faiseuse de rois.

Princesse aragonaise, mariée au duc Louis II d'Anjou, deux fois cousine germaine du roi français Charles VI, elle sut faire du cinquième fils de ce roi fou, de cet enfant psychologiquement fragile, que l'on prétendait bâtard, un roi : Charles VII, assez efficient pour que l'Histoire l'appelle Charles le bien servi ou Charles le Victorieux.

Grâce à son intelligence, sa clairvoyance, sa subtilité politique, jointes à l'affection maternelle dont elle sut entourer le jeune Charles de Ponthieu qui lui fut confié, Yolande d'Aragon fut, non seulement une excellente pédagogue mais, dans l'ombre du jeune Dauphin, une conseillère très écoutée par l'équipe d'hommes qu'elle avait placée autour de lui.

Lorsqu'elle fut obligée de s'éloigner de la Cour - ses états de Provence réclamant sa présence - le jeune Dauphin, régent, accumula les erreurs diplomatiques, à tel point d'ailleurs que Yolande d'Aragon dut revenir prendre les rênes et les tenir d'une main énergique, afin d'éviter une dérive du pouvoir.

C'est elle qui présenta Jeanne la Pucelle auprès de ce Dauphin si contesté et si peu fiable. Sacré roi à Reims, il devint cependant un souverain reconnu, la reine de Sicile demeura à ses côtés une négociatrice aussi efficace que discrète. Puis, elle s'effaça, se fit oublier, au point de disparaître des pages de l'Histoire de France.

Il fallut la finesse de quelques historiens, cinq siècles plus tard, pour que la petite Violenta, qui devint Yolande d'Aragon, reine de Sicile, sorte de l'ombre.

Biographie

Fille d'un père officier d'active, Marie-Louise Sergentet effectuera toute sa carrière professionnelle comme psychologue clinicienne et consacre ses loisirs à ses passions de chef de chœur et à la navigation de plaisance. A la retraite, alors qu'elle devient membre enthousiaste de la Société Archéologique de Touraine et des Amis du Pays Lochois, elle décide de se plonger dans ce Moyen Age qui la fascine et reprend le chemin de l'université pour y préparer une thèse de doctorat d'Histoire. Le thème ? Yolande d'Aragon, bien évidemment.

Du même auteur : Marie-Louise Sergentet