Collection(s) : Interventions
Paru le 16/04/2003 | Broché 137 pages
Public motivé
avec la collaboration de Michel Bodzemir, Bahadir Kaleagasi, Joëlle Piere et al.
Que reste-t-il aujourd'hui de l'oeuvre de Mustafa Kemal Atatürk trois quarts de siècle après la fondation de la République laïque turque?
En raison de sa position géostratégique, la Turquie ne peut laisser l'Union européenne indifférente. La stabilité de son ancrage à l'Europe apparaît ainsi comme une donnée fondamentale de sa sécurité à long terme. Pourtant, certaines orientations récentes de la vie politique turque peuvent faire douter nombre d'observateurs de la vocation européenne proclamée par Atatürk.
À l'aube du XXIe siècle, le kémalisme continue-t-il à marquer de son empreinte l'évolution de la République turque? La laïcité, pilier essentiel de la construction politique de la Turquie moderne, est-elle sérieusement menacée par la progression de l'islam politique? La demande pressante d'ad-hésion de la Turquie à l'Union européenne peut-elle être considérée comme le couronnement de la politique d'européanisation initiée par Atatürk?
Voici un état des lieux du système d'éducation, de l'orientation laïque de l'État turc et de la politique extérieure - particulièrement celle européenne - définie par les gouvernements successifs.
Contributions de Robert Anciaux, docteur à l'Institut de philologie et d'histoire orientales de l'Université libre de Bruxelles, Michel Bozdemir, licencié en sciences politiques de l'Université d'Ankara, Bahadir Kaleagasi, docteur en sciences politiques de l'Université d'Istambul, Joëlle Pierre, docteur en sciences sociales de l'Université catholique de Louvain, et Lebriz Yakacikli, licenciée en sciences politiques de l'Université libre de Bruxelles.