Paru le 20/11/2002 | Broché 210 pages
Tout public
Printemps et été 1943 : après la capitulation de l'armée allemande à Stalingrad, la Résistance s'organise en Anjou comme dans le reste du pays. Pour la première fois, Hitler est vaincu ! Un groupe de résistants se forme dans le Saumurois. Il est essentiellement composé de notables et commerçants âgés. Ce groupe est rattaché au réseau anglais Buckmaster. En juillet, il réceptionne des armes parachutées près de Montreuil-Bellay et les cache dans l'attente de la Libération que l'on croit maintenant très proche.
Automne 1943 : suite à l'interception de grands responsables de la Résistance nationale, les nazis sont bientôt sur les traces des Saumurois qui, en septembre et en octobre, sont pour la plupart arrêtés et emprisonnés à Angers. Déportés en Allemagne, ils meurent presque tous dans les camps nazis.
Près de soixante années ont passé ! A travers les pages de ce livre, nous retrouvons ces hommes au destin tragique, sacrifiés avant l'heure par le chef du réseau. Pourtant averti, il «n'avait pas jugé utile de les prévenir».
Si l'Histoire s'intéresse surtout aux vainqueurs - ceux de la Libération de 1944 - cet ouvrage veut rendre hommage à ces autres résistants de l'ombre et de l'oubli, disparus avant de moissonner ce qu'ils avaient semé.
La Seconde Guerre mondiale marque les premières années de Jacques Sigot. Né en janvier 1940, il subit quatre mois plus tard l'exode, avec sa famille et perd sa mère à deux ans. Son parcours professionnel le conduit au Maroc, où il enseigne de 1966 à 1973 et s'enrichit au contact de sa civilisation qu'il étudie profondément. Son goût pour l'Histoire, désormais devenu passion, le porte naturellement à s'intéresser à l'Anjou, sa nouvelle terre d'accueil.
Auteur de nombreux ouvrages, on retiendra notamment ses travaux (livres, articles, conférences) sur les Tziganes internés dans le camp de Montreuil-Bellay pendant la Seconde Guerre mondiale.
