La revue phénicienne : collection complète 1919

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 288 pages
Poids : 914 g
Dimensions : 22cm X 29cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-913875-23-4
EAN : 9782913875234

La revue phénicienne

collection complète 1919

chez Ed. de la Revue phénicienne

Paru le | Broché 288 pages

Public motivé

35.00 Indisponible

Quatrième de couverture

(...) amples («Constitution politique du Liban administratif», «Les bases de l'Etat»...). La conférence du Père H. Lammens, donnée à Alexandrie en mars 1919, sur «L'évolution historique de la nationalité sy-rienne» et reproduite ici, demeure d'une ampleur de vue et d'une érudition difficiles à égaler.

Plus étonnant, nous trouvons dans les pages du périodique des documents de première main sur l'ensemble de la vie économique libanaise de l'époque : «L'industrie hôtelière au Liban», «Nos ressources agricoles, industrielles et commerciales», «La culture du tabac au Liban», «La question des transports en Syrie».

... Au-delà de l'abord de tel ou tel point, c'est la viabilité économique du Liban comme pays, les frontières à lui donner et la politique à lui impulser pour assurer sa survie qui sont au coeur des préoccupations d'Albert Naccache («Notre avenir économique») et de Paul Noujaim («La question du Liban : étude de politique économique»).

Terminons par cette citation qui en dit long sur les voeux, le réalisme et les illusions d'une génération : «En résumé la formation politique du Liban naturel, le développement certain, mais graduel de l'indépendance, privilège immémorial des Libanais sous l'égide d'une puissance civilisée occidentale qui respectera l'indépendance économique, assurera le respect intégral des libertés individuelles et la distribution de la Justice, qui aidera l'organisation intérieure, favorisera l'essor économique sont des desiderata qui répondent au voeu de la majorité habitant le Liban naturel (Grand Liban)» (A. Naccache).

La Revue Phénicienne, qui a paru au second semestre de l'an 1919, a longtemps été introuvable. Elle l'a même été depuis toujours puisqu'au quatrième et dernier numéro l'éditeur se proposait de racheter le premier numéro presque au double du prix. Beaucoup de personnes, d'ailleurs, pensaient que cette appellation était seulement le nom d'une école littéraire ou d'une maison d'édition.

Nous la rééditons aujourd'hui en fac-similé et la remettons ainsi à la disposition des chercheurs et lecteurs, après plus de trois quarts de siècle. Malgré les amertumes et les acrimonies qu'elle retient, on trouve toujours en elle la beauté des aurores.