Paru le 30/12/2007 | Relié sous jaquette 312 pages
Tout public
préface Dominique Jarrassé
Rasées à l'issue du siège de 1627, les fortifications de La Rochelle furent réédifiées à partir de 1689. La Rochelle redevint alors une place forte. Pendant deux siècles, la ville dut subir les servitudes imposées par son état de place de guerre : interdiction de bâtir dans une vaste zone précédant l'enceinte, obligation de requérir en toutes occasions des autorisations auprès du commandant de la place, nécessité d'héberger une importante garnison, etc.
Cet ouvrage révèle comment, au fil du XIXe siècle, la municipalité parvint, malgré ces contraintes, à développer la ville. Tandis que l'Armée en aménageait l'enceinte et y bâtissait encore casernes, corps de garde et arsenal, la naissance d'une cité balnéaire, l'arrivée du chemin de fer, l'agrandissement du vieux port et la création de celui de la Pallice entraînèrent malgré tout le percement de l'enceinte, la création de nouveaux quartiers avec leurs équipements : églises, écoles, marchés, lotissements d'habitations.
De la sorte, avant même que ne soit déclassée la place forte, en 1902, La Rochelle, préfecture modèrne et port de commerce, était déjà prête à s'ouvrir sur le monde.
Nicolas Meynen est maître de conférences en histoire de l'art contemporain et directeur de l'Institut universitaire professionnalisé «Métiers du patrimoine» à l'université de Bretagne occidentale.
Il a soutenu en 2002 une thèse d'histoire de l'art contemporain sur Fortification, architecture et urbanisme à La Rochelle au XIXe siècle, sous la direction de Dominique Jarrassé.