La Rochelle, l'Aunis, la Saintonge face à l'esclavage

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 340 pages
Poids : 1310 g
Dimensions : 22cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84654-247-0
EAN : 9782846542470

La Rochelle, l'Aunis, la Saintonge face à l'esclavage

chez les Indes savantes

Collection(s) : Rivages des Xantons

Paru le | Broché 340 pages

Public motivé

42.00 Indisponible

Quatrième de couverture

La Rochelle est au XVIIIe siècle le second port négrier de France. Les armateurs de la cité aunisienne ont transporté, depuis les rivages africains vers les plantations des Amériques,160 000 Africains depuis les années 1640 jusqu'au début du XIXe siècle, dont 130 000 pour le seul XVIIIe siècle.

Derrière le grand port, toute une région vit également de la Traite des Noirs, de Rochefort aux rives de la Seudre. Derrière les armateurs, toute une population participe de fait au trafic négrier, de manière directe ou indirecte, à travers l'armement de ces navires, et leurs équipages.

Ce trafic conduit Aunisiens et Saintongeais vers des destinations africaines qui deviennent alors bien connues dans la région. De l'autre côté de l'Atlantique, les mêmes ont largement participé, depuis le XVIIe siècle, au développement des îles, bientôt devenues des éléments essentiels d'une économie coloniale qui enrichira considérablement le royaume au XVIIIe siècle. Traite et plantation constituent ce « commerce triangulaire » auquel La Rochelle participe largement, pour son plus grand profit financier.

C'est autour de cette histoire, longtemps difficile à évoquer et à explorer, que chercheurs et historiens, mais aussi acteurs de la mémoire de cette histoire négrière, se sont unis pour travailler sur le passé, et sur le présent mémoriel, ce dernier étant aujourd'hui mis au premier plan, dans les anciens ports négriers français.

La variété et l'ampleur des sources présentées, la richesse des sujets étudiés, à propos et autour de la Traite, font de cet ouvrage un document incontournable pour la connaissance, à La Rochelle et en France, de ce que Voltaire appelait « l'infâme trafic ».