La sagesse, l'esprit, les expériences de statique selon l'idiot. Idiota de sapientia, de mente, de staticis experimentis

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 570 pages
Poids : 645 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7056-8243-9
EAN : 9782705682439

La sagesse, l'esprit, les expériences de statique selon l'idiot

de

chez Hermann

Collection(s) : Hermann philosophie

Paru le | Broché 570 pages

Public motivé

Impression à la demande
39.00 Impression à la demande chez l'éditeur - Expédié sous 15 à 20 jours ouvrés
Ajouter au panier

traduction par Françoise Coursaget | introduction et commentaires de Roger Bruyeron


Quatrième de couverture

Les trois dialogues composés par le Cardinal Nicolas de Cues pendant l'été 1450 ne résument pas toute la pensée de cet auteur, mais ils éclairent d'un jour relativement nouveau sa réflexion sur le lien entre sagesse et savoir. Proche en cela des Anciens, Nicolas de Cues pense leur unité dans la lumière de l'Un - de la Déité, écrit-il parfois - réfléchie par la puissance de l'esprit humain. Cet esprit est compris comme imago dei, non pas image de Dieu, car tout ce qui est est image de Dieu, mais plutôt copie de Dieu, reprise de la toute-puissance divine dans les limites que lui impose, toutefois, le fait d'être finie. La vérité étant en elle-même inaccessible ici-bas - inattingible, écrit Nicolas de Cues - reste le développement de cette vérité ou de l'Un, c'est à dire ce monde que l'esprit a pour tâche de mesurer, de reprendre, de recréer. Savoir pour inventer un monde à venir, avec humilité et ouverture à l'Étranger : cela s'accorde précisément avec ce que certains historiens nomment l'Humanisme.

Biographie

Nicolas Krebs (1401-1464), né à Cues sur les bords de la Moselle, fera ses études à Deventer chez les Frères de la vie commune, puis à Heidelberg et à Padoue où il rencontrera plusieurs savants dont certains resteront ses amis. Présent au concile de Bâle, puis chargé de se rendre à Constantinople auprès des délégués des églises orientales conviés au concile de Florence, il sera nommé cardinal puis évêque de Bressanone en 1450. Proche de Pie II, il est nommé par ce dernier «vicaire général au temporel» chargé d'administrer Rome, et participe activement à l'effort de réunification des églises et à la tentative de mieux connaître l'Islam.

Du même auteur : Nicolas de Cusa