La semaine des quatre jeudis. Sur d'Astier (de 1944 à 1969)

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 264 pages
Poids : 438 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86645-749-5
EAN : 9782866457495

Sur d'Astier (de 1944 à 1969)

de

chez Le Félin

Collection(s) : Résistance

Paru le | Broché sous jaquette 264 pages

Tout public

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préface de Bernard Kouchner, Michel-Antoine Burnier


Quatrième de couverture

La Semaine des quatre jeudis

Voici les mémoires jusqu'ici inédits d'Emmanuel d'Astier, compagnon de la Libération comme ses deux frères François et Henri. D'Astier en a rédigé la plus grande part entre 1968 et 1969. Il est mort avant d'avoir pu compléter son texte.

C'était dans son esprit la suite de Sept fois sept jours, le récit de la Résistance et des sept allers-et-retours entre la France occupée et la France libre de Londres. Dans la Semaine des quatre jeudis, il raconte son enthousiasme pour le communisme en 1948, ses entretiens avec le général de Gaulle en 1958, son intérêt pour la jeunesse insurgée de Mai 68 dont il est le témoin attentif. Et puis toujours - parce que cet acte fondateur l'a révélé à lui-même - l'épopée de la Résistance.

D'Astier se veut un classique : il écrit avec retenue. On retrouve le ton des auteurs qu'il aimait, Plutarque, Saint-Simon, Stendhal... Chroniqueur curieux de tout, moraliste fraternel et pragmatique, il se distingue par son art du portrait, de Gaulle bien sûr, Svetlana Staline, un ouvrier communiste, un clochard ou une cover-girl...

Selon sa philosophie où chaque homme est lié au monde, il parle autant des autres que de lui et à travers les portraits de ses personnages trace le sien : celui d'un aristocrate progressiste et révolté qui a traversé avec panache le XXe siècle comme une aventure.

Biographie

Emmanuel d'Astier de La Vigerie est né à Paris en 1900. Ancien officier de marine, écrivain et journaliste flottant entre l'extrême droite et l'extrême gauche, il refuse l'armistice dès juin 1940 et fonde Libération, l'un des trois grands mouvements de Résistance. Fin 1943, il se retrouve commissaire à l'Intérieur dans le gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger puis, à la Libération, ministre de l'Intérieur. Désormais compagnon de route des communistes, député d'Ille-et-Vilaine élu par les voix du PCF, il dirige le quotidien Libération de 1944 à 1964.
Il publie de nombreux ouvrages, chroniques de la Résistance comme Sept fois sept jours ou les Dieux et les hommes, des romans, des portraits dont un remarquable Sur Staline.
Dans les années 1960, il s'éloigne du PC et se rapproche du général de Gaulle. Une émission de télévision, « le Quart d'heure d'Emmanuel d'Astier », lui apporte une notoriété bien supérieure à celle que lui avait donnée la Résistance, son action politique ou ses livres.
En 1966, il lance un mensuel d'analyses et d'actualités, l'Événement. Mais en 1969 après 36 numéros, d'Astier meurt, et l'Événement avec lui, moins d'un mois et demi après le départ du général de Gaulle.