La ténébreuse affaire de la piazza Fontana : 12 décembre 1969

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 225 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782915731033

La ténébreuse affaire de la piazza Fontana

12 décembre 1969

de

chez Confédération nationale du travail-Région parisienne

Paru le | Broché 225 pages

Public motivé

14.00 Indisponible

traduit de l'italien par Miguel Chueca


Quatrième de couverture

LA TÉNÉBREUSE AFFAIRE DE
LA PIAZZA FONTANA

Milan, 12 décembre 1969. Une bombe éclate devant la Banque nationale de l'agriculture, piazza Fontana à Milan, causant 16 morts et une centaine de blessés. L'anarchiste Pietro Valpreda est presque aussitôt accusé d'être l'auteur du massacre. Pris dans la grande rafle menée par la police milanaise dans les milieux d'extrême-gauche, le cheminot libertaire Giuseppe Pinelli meurt dans la nuit du 15 au 16 décembre, au cours d'un interrogatoire mené dans les locaux de la préfecture de police de Milan.
Les organisations libertaires, rejointes bientôt par la gauche extraparlementaire, mettent en évidence les faiblesses des preuves à charge contre les leurs, et parlent pour leur part de « strage di Stato » (massacre d'État). La suite des événements va démontrer l'exactitude de ce qui parut à beaucoup d'observateurs un slogan sans fondement. Derrière les groupes nazis-fascistes italiens, les vrais responsables des attentats du 12 décembre et de tous ceux qui suivront, il y a des services secrets, italiens et étrangers, qui leur prêtent la main. Il y a des policiers et des juges qui créent de fausses pistes, et des ministres qui donnent le feu vert à la campagne d'intoxication. En vérité, c'est toute une part de l'appareil d'État italien, qu'on ne peut absolument pas regarder comme « dévoyée », qui est impliquée dans ce qu'on connaît sous le nom de « stratégie de la tension ».
Si on a beaucoup écrit sur les « années de plomb » italiennes et sur le terrorisme de « gauche », on n'a pratiquement rien publié en France sur la période antérieure, bien que ce terrorisme-là soit impossible à comprendre hors de la référence au terrorisme de droite qui le précéda. C'est dire l'intérêt du livre de Luciano Lanza - qui, en tant que militant du groupe milanais du Ponte della Ghisolfa, fut un témoin privilégié des faits - dont les éditions de la CNT-Région parisienne proposent aujourd'hui une version française. Il aidera à coup sûr à mieux faire connaître aux lecteurs français les événements qui ont marqué l'histoire toute récente d'un pays si proche du nôtre.

Biographie

Luciano Lanza est un journaliste économique réputé, qui a collaboré, entre autres, aux publications Espansione, Milano Finanza et Il Mondo. Il a été, par ailleurs, un des fondateurs du mensuel A-rivista anarchica. Responsable, à partir de 1980, de la revue théorique Volontà, il dirige à présent la publication trimestrielle Libertaria.