Paru le 01/01/2010 | Broché 116 pages
Tout public
La citadelle de Namur est renommée pour son étendue : au XVIIIe siècle, l'ensemble des ouvrages fortifiés qui en faisaient partie s'étendait sur 80 hectares. Aujourd'hui, le corps de place avec l'ancien château comtal, Médiane et Terra Nova en fait encore dix.
Un des principaux attraits pour les visiteurs est le réseau de souterrains qui la parcourt en tous sens. Caponnières, contre-mines, galeries de Boufflers, « grand souterrain » , casemates, paraissent se ramifier à l'infini. Quelle en est la longueur totale ? Cinq kilomètres, ou dix ? Certainement plus de deux, au vu des parcours effectués par les touristes.
Bon nombre de mythes et de légendes sont relatifs aux souterrains, et à ceux de notre citadelle. C'est leur véritable histoire que nous avons choisi de raconter, car elle est restée jusqu'ici peu ou pas connue ! On retrouve en effet dans les entrailles de la citadelle les traces de Vauban et de Coehoorn, du maréchal de Boufflers et de Napoléon Bonaparte, mais aussi des innombrables ingénieurs et mineurs qui ont creusé ces galeries, comme des Namurois qui ont tenté d'extraire la houille et des entrepreneurs qui, avec les trams semi-souterrains initient, au début du XXe siècle, un tourisme d'un genre nouveau.
En racontant l'évolution parfois étonnante de ces couloirs sombres et humides, nous expliquons préalablement aussi à quoi servait une caponnière, quelle était la différence entre une mine et une contre-mine, un fourneau et un rameau, en insistant sur la guerre souterraine, ce qu'était une casemate, comment et en combien de temps l'on creusait le roc...