La terre aux loups

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 512 pages
Poids : 420 g
Dimensions : 13cm X 18cm
Date de parution :
EAN : 9782859406790

La terre aux loups

de

chez Phébus

Collection(s) : Libretto

Paru le | Broché 512 pages

Poche
12.20 Indisponible

Les libraires en parlent

Pascal Thuot (Millepages)

Comme "La Chartreuse de Parme", ce roman prend sa source dans le chaos de Waterloo. toutefois, contrairement à Fabrice Del Dongo, le colonel Montalbert n'a pas de besoin de chercher les combats, soldat aguerri, il a été de toutes les campagnes de Napoléon. L'issue désatreuse de la bataille signe la fin de sa carrière. Dépouillé de ses galons, il n'a d'autre issue que de se retirer sur les terres de ses ancêtres, en Limousin, acte premier d'une chute et d'une damnation à laquelle sa famille ne pourra se soustraire...

Trop peu lu, trop peu célébré, Robert Margerit compte parmi les écrivains les plus brillants de la seconde partie du XXème siècle. On le compara à Julien Gracq bien que son style d'une élégante rudesse exhale des vapeurs plus toxiques. La terre aux loups avance sous le masque du roman historique pour mieux dénoncer l'intolérance et la brutalité humaine. On quitte cette terre violente comme à regret, pantois et admiratif devant tant de force romanesque.

Quatrième de couverture

roman

C'est Julien Gracq, au début des années cinquante, dans un texte désormais célèbre, qui a le premier attiré l'attention des lecteurs sur l'œuvre de Robert Margerit - dont les livres n'ont vraiment été redécouverts par le large public que ces dernières années.

La Terre aux Loups (1958), chronique d'une famille de hobereaux dans le Limousin du siècle passé, est généralement considéré, parmi les romans de l'auteur, comme le plus ambitieux - le plus dérangeant surtout.

Un homme rentre au bercail après les guerres de l'Empire et espère enfin trouver la paix. Mais trop d'années passées à se battre lui ont donné le goût obscur de tuer. Et ses enfants après lui recourront au meurtre pour assouvir leurs désirs, leurs haines, leurs rancunes...

Un récit baudelairien, d'une sensualité noire, qui occupe une place sans doute unique dans notre littérature.

Sentiment de la presse, à la remise au jour du livre :

«Il faut dire à la fin que cette histoire de sang est écrite dans une des plus fortes langues de ce temps : du Gracq moins l'emphase et la préciosité. Du Gracq brutal.»

Gilles Lapouge/Le Monde

Du même auteur : Robert Margerit