Paru le 01/11/2003 | Broché 258 pages
Professionnels
édition Université Galatasaray | avec la collaboration de Ayça Akarçay-Gürbüz, Ayse Bugra, Mine Eder et al.
En Turquie, les dépenses publiques soutiennent-elles la croissance ou sont-elles un facteur d'instabilité, notamment par le gonflement du poids de la dette publique? Y a-t-il, dans cette économie, un lien explicite entre le taux de croissance de l'industrie et la progression de la productivité dans la manufacture? Un faible niveau d'éducation peut-il créer une trappe de bas revenu? Durant l'intégration européenne, faut-il d'abord libéraliser la mobilité du travail ou réaliser l'harmonisation dans la régulation des marchés de travail? Le soutien aux revenus des agriculteurs à la place du soutien aux prix agricoles, que suggèrent avec insistance les organisations internationales au gouvernement turc, créé-t-il les conditions d'un nouveau populisme? En remettant en cause le principe de réciprocité, dans la sphère publique comme dans la sphère privée, ne sape-t-on pas les fondements du régime traditionnel de protection sociale de ce pays?
A celles portant sur la Turquie, sont associées d'autres interrogations de portée plus générale. Les nouveaux modèles de croissance ont-ils vraiment la capacité de rénover l'économie du développement? Pourquoi la gestion des droits de propriété intellectuelle est-elle devenue un des enjeux majeurs de la bataille du développement? Peut-on éclairer, à travers l'économie politique des conflits, les blocages du développement?
Issus des travaux des chercheurs de l'Université Galatasaray, en collaboration avec des chercheurs d'autres universités, ce livre témoigne du regain actuel d'intérêt pour l'économie de développement.
Avec les contributions de Ayça Akarçay-Gürbüz, Ayse Bugra, Mine Eder, Marco Fugazza, Burak Gürbüz, Rémy Herrera, Philippe Hugon, Ahmet Insel, Saadet Iyidogan, Jean-François Jacques, Sedat Kaya, Haluk Levent, Marc Raffinot, Antoine Rebeyrol et Jean-Claude Verez.
