La vallée de Joux d'Auguste Reymond : photographies de 1850 à 1910

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 127 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 31cm X 25cm
Date de parution :
EAN : 9782828300401

La vallée de Joux d'Auguste Reymond

photographies de 1850 à 1910

de

chez Thièle

Paru le | Relié 127 pages

Tout public

65.00 Indisponible

légendes Daniel Aubert


Quatrième de couverture

Auguste Reymond voit le jour le 4 mai 1825 au Brassus, à la Vallée de Joux. Ce fils d'horloger, horloger lui-même, est un esprit curieux fasciné par un art nouveau né avec lui : la photographie. Reymond a 26 ans lorsqu'il commence à photographier. Il est donc un précurseur, véritable chimiste qui prépare lui-même ses émulsions, fondant des pièces d'argent pour en retirer le nitrate.

La première photographie de Reymond qu'on peut dater avec certitude est celle de l'incendie du Lieu, survenu le 18 juillet 1858. Bravant les ans, l'original qui nous est parvenu est d'une qualité remarquable.

Déjà Reymond s'impose comme reporter-photographe. En effet, il ne se contente pas de «tirer le portrait» de ses clients, il photographie surtout des événements : le passage du chasse-neige, les pompiers, l'inauguration du chemin de fer, le cyclone de 1890, la montée à l'alpage, les travaux des champs, etc.

Etabli pour quelques années à Genève, il travaille avec les grands photographes Boissonnas et Picram. Un ancien timbre précise l'association Reymond, Gaussen & Cie, photographie artistique Genève.

Mais l'appel de La Vallée est plus fort que celui de la ville du bout du lac.

Nous disposons ainsi, grâce à Auguste Reymond, de documents historiques et ethnographiques inestimables, dignes des plus grands photographes de son temps.

Le regard au loin, moustache soignée, Auguste, rêveur et poète, est-il conscient qu'il enregistre pour la postérité des scènes historiques du XIXe siècle ?

Cet artisan horloger chimiste, d'une famille aisée, nous laisse une oeuvre photographique pleine de charme, d'inattendu et de précision.